Technicienne en diététique : une carrière qui comble Myriam Desruisseaux-Joseph

Myriam Desruisseaux-Joseph, technicienne en diététique

Myriam Desruisseaux-Joseph est une véritable touche-à-tout. Après des études diversifiées en diplomatie, en logistique et en administration, et après avoir travaillé notamment en restauration et dans les soins de beauté, elle décide de quitter son Haïti natal avec sa famille et de mettre le cap sur le Québec. Après avoir complété le programme Techniques de diététique au Cégep Limoilou en 2022, elle travaille maintenant au CHUL – CHU de Québec-Université Laval comme technicienne en diététique, volet nutrition.

« J’ai choisi la diététique parce que j’ai toujours aimé les sciences, surtout la chimie et la biologie, et que je suis curieuse de nature. J’aime beaucoup concocter de nouvelles recettes et explorer de nouveaux aliments (kombucha, yogourt) et des articles non alimentaires comme la fabrication de savon. De plus, j’ai comme intérêt d’aider les gens, et je trouve que la gestion de l’alimentation permet de vraiment appuyer les gens dans leur rétablissement. »

Les tâches variées d’une technicienne en diététique

Dans le cadre de son travail comme technicienne en diététique, Myriam dessert à la fois une clientèle adulte et pédiatrique. Elle doit d’abord adapter et vérifier le menu des patientes et patients de l’unité, qui peut varier chaque jour (il peut s’agir de l’obstétrique, de la pédiatrie, des urgences, de la psychiatrie, de la gérontologie ou des soins palliatifs). Elle vérifie donc les dossiers et rencontre la clientèle pour valider leurs goûts et leurs aversions, guidant ainsi la préparation de leurs repas. Elle doit aussi superviser la cuisine pour s’assurer que les plateaux-repas soient conformes aux besoins de chaque personne, qu’il s’agisse des textures, des allergies ou des suppléments alimentaires. Elle fait aussi la compilation et la production des rapports pour que les autres intervenantes et intervenants de la santé soient bien informés des besoins alimentaires de chaque patient et patiente. Ses quarts de travail sont de 8 heures, et s’effectuent toujours le jour, entre 6 h et 18 h.

Elle travaille aussi au laboratoire du lait. « C’est le laboratoire où sont préparées les préparations de lait maternel, soit le lait maternisé en poudre adapté aux nouveau-nés, qu’ils soient ou non en bonne santé. »

Contribuer au rétablissement des patients et patientes

Grâce à toutes ces différentes tâches, Myriam a la chance de pouvoir interagir souvent avec la clientèle.

« C’est ce que j’apprécie le plus de mon travail, et ça me permet de contribuer à leur rétablissement. Chacun a ses besoins, son vécu, ses états d'âme, ses expériences et ses forces. Même s'ils se présentent souvent à moi en moment de faiblesse, je réussis à voir au-delà de cela, ce qui me permet d'en ressortir des expériences enrichissantes tout en essayant de leur offrir de la dignité même dans l'adversité - que ce soit peu de temps après la naissance, dans la fleur de l'âge ou à la veille du grand départ. »

Une formation technique bien encadrée

Selon Myriam, sa formation au Cégep Limoilou, et surtout le volet nutrition clinique, lui permet aujourd’hui de faire carrière en diététique de façon professionnelle et efficace. Elle est en mesure de bien identifier les besoins des patientes et patients, en fonction de leurs conditions particulières. Selon elle, il est essentiel pour exceller dans ce domaine de posséder une bonne écoute et beaucoup d’empathie ainsi que de la patience, un esprit d’analyse, un sens des responsabilités et de l’organisation, de la curiosité et la capacité de bien communiquer. « Il s’agit surtout de faire preuve d’humanisme et de professionnalisme dans l'exécution de son travail. » souligne-t-elle.

Son passage au Cégep Limoilou a été l’occasion de profiter de nombreux échanges avec les autres étudiantes et étudiants de la technique en diététique, ainsi que de l’encadrement et de bons conseils des enseignantes et des techniciennes du programme. Elle a aussi beaucoup apprécié le caractère humain du Cégep et du campus de Charlesbourg.

Pour la suite de sa carrière, elle entrevoit les choses avec beaucoup d’ouverture.

« J’aime beaucoup ce que je fais, mais je suis aussi ouverte à l’idée d’explorer d’autres domaines de la diététique tels que la production, l'inspection ou la recherche. Qui sait, peut-être que je retournerai aux études à temps plein ou à temps partiel, ou que je travaillerai à l'étranger… Ce qui est certain, cependant, c'est que je suis curieuse et je reste ouverte aux opportunités potentielles que la vie m'apportera! »

Nous sommes convaincus que tu auras du succès Myriam, peu importe ce que tu entreprendras!

 

Rachelle Lanteigne

Conseillère en communication

Direction des communications et du développement institutionnel