Catherine Fleury, passionnée d’événementiel

Catherine Fleury Cocktail des gouverneurs et logo SensImage crédit photo

Lorsqu’elle était au secondaire, Catherine Fleury ne se doutait pas que le métier qu’elle pratique aujourd’hui existait. C’est une conseillère d’orientation qui l’a aiguillée vers ce domaine en lui demandant si elle se voyait comme organisatrice d’événements. La jeune femme a plongé dans cette aventure et en fait aujourd’hui sa passion.

Elle a d’abord songé à faire autre chose : hygiéniste dentaire, enseignante ou artiste. Mais à la suite de cette discussion avec la conseillère de son école, Catherine a décidé de poursuivre ses études collégiales en Techniques de tourisme – DEC bilingue au Cégep Limoilou. Celle qui a toujours adoré organiser des activités et participer à toutes sortes de projets a choisi d’étudier dans ce domaine parce que c’est un milieu polyvalent qui permet ensuite d’exercer des emplois variés dans différents secteurs d’activités. Elle y a vite trouvé son compte. « Grâce à mes cours portant sur l’événementiel, j’ai pu confirmer que c’est bel et bien ce que je voulais faire dans la vie. J’ai vraiment eu la piqûre! Il y a entre autres un cours dans la technique où il faut organiser un événement de A à Z, avec 0 $ de budget. Il m’a vraiment fait réaliser que j’étais passionnée et m’a permis de voir toutes les étapes qui sont nécessaires à la réalisation d’un événement. Ç’a été mon cours préféré de tout mon parcours! »

En plus de s’initier à l’événementiel, ses études en tourisme ont donné l’occasion à Catherine d’approfondir ses connaissances en anglais. « J’ai vraiment aimé que le programme soit bilingue! Lorsque j’ai travaillé en hôtellerie, c’était vraiment super d’avoir une bonne connaissance de l’anglais et d’être capable d’orienter facilement les clients. L’autre aspect vraiment intéressant, ce sont les déplacements et les sorties que l’on fait, c’est-à-dire qu’on va directement dans les entreprises, on peut faire du bénévolat ou encore aller visiter des endroits historiques pour voir concrètement comment ça se passe sur le terrain. »

Catherine a aussi beaucoup apprécié le contact avec les enseignants et les enseignantes, qui étaient tous accessibles pour répondre aux questions et pour aider les étudiants et les étudiantes à cheminer vers leurs objectifs.

Après ses études collégiales, Catherine a poursuivi son parcours à l’université en complétant un certificat en management à l’Université Laval, lui permettant ainsi de valider son intérêt pour la gestion. À la suite de ses études, elle a décroché un emploi à la Chambre de commerce de Lévis (CCL), en 2019. Cet organisme a pour but de regrouper et de mobiliser les entreprises de la ville de Lévis qui en sont membres, et de représenter leurs intérêts auprès de différentes instances relativement aux enjeux de développement économique. Elle y occupe le poste d’organisatrice d’événements, ce qui veut dire qu’elle est responsable de la logistique. « Je m’occupe autant des tâches qui doivent être réalisées avant les événements que pendant ou après. Ça implique par exemple de faire le lien entre les conférenciers et l’équipe technique, de faire les réservations de salles, des soumissions, des déroulements, des calendriers, etc. Ça fait en sorte que mes tâches sont très variées et que mes journées sont toujours très différentes les unes des autres » affirme-t-elle. La Chambre de commerce organise chaque année une série d’événements comme des dîners-conférences et des déjeuners-conférences, des 5 à 7, des activités au féminin, etc., en plus de plusieurs activités d’importance majeure comme le Gala Jeunes entrepreneurs Banque Nationale, le Gala Les Pléiades, le tournoi de Golf, le Cocktail des Gouverneurs, l’Assemblée générale annuelle, etc.

Évidemment, la pandémie a forcé la Chambre de commerce à repenser tous ses événements depuis un an. « Au début de la pandémie, nous avons dû réduire notre équipe, et mon rôle a changé. J’ai davantage travaillé comme chargée de projets et des communications. Depuis l’automne dernier, notre saison événementielle est toutefois redémarrée, en mode hybride et virtuel, à défaut de pouvoir organiser des activités en présence. » Selon Catherine, l’organisation d’événements en pleine pandémie, c’est un peu toujours travailler en double, puisqu’il faut toujours prévoir plusieurs scénarios : hybride ou virtuel, selon les règles en vigueur au moment de l’activité. La décision finale se prend dans les semaines précédant l’événement. Il faut aussi bien gérer la technologie. « Il a d’abord fallu qu’on se familiarise avec les technologies virtuelles, ou encore qu’on apprenne à travailler avec une équipe technique qui s’occupe de ce volet. C’est parfois difficile, surtout lorsqu’on est habitué à tout contrôler nous-même lors d’une activité en salle, de laisser ce contrôle à une équipe technique et de regarder les choses se dérouler. » Mais le principal défi en ce moment pour l’industrie touristique se résume à la vente de billets. « Les gens ont un trop-plein du virtuel, et ils attendent avec impatience le retour des événements en présentiel. On doit donc donner notre 110 % pour en faire la promotion et livrer des contenus de qualité qui vont attirer les gens, en attendant de pouvoir les convoquer à des activités en présence! »

Selon Catherine, pour travailler en organisation d’événements, il faut avoir un bon niveau de tolérance au stress. « Il y a souvent de petits imprévus qui arrivent à la dernière minute, il faut donc être débrouillard et savoir se virer sur un 10 cennes pour trouver des solutions. Il faut aussi être organisé puisque beaucoup de tâches et d’échéances tournent autour d’un seul événement, et il faut s’assurer de ne rien manquer ou oublier. »

Cette gestion du stress ne déplaît pas à Catherine, qui aime que les choses bougent. « Je n’aime pas la routine, donc je suis contente que mes journées soient toujours différentes et uniques. De plus, l’un des aspects les plus intéressants de mon métier, c’est qu’il me permet d’être sur le terrain, dans le feu de l’action (à tout le moins quand il n’y a pas de pandémie!). Les jours d’événement sont mes favoris puisqu’il y a beaucoup d’actions, d’imprévus, mais surtout, parce que je peux enfin voir tous les efforts que j’ai investis se concrétiser! »

Nous souhaitons à Catherine encore de nombreux événements stimulants à organiser dans le cadre de ses fonctions!

Rachelle Lanteigne

Conseillère en communication

Direction des communications et du développement institutionnel