Erick Lefebvre et la joaillerie : un coup de foudre depuis plus de dix ans!

Jacinthe et Érick Lefrebre

Érick Lefebvre, diplômé en Techniques de métiers d’art, profil Joaillerie, en compagnie de son associée, Jacinthe, dans leur atelier Le Lys blanc.

On peut dire qu’Erick Lefebvre a vécu un véritable coup de foudre avec les métiers d’art! Alors étudiant universitaire en arts visuels à l’Université Laval, il visite une exposition à la Galerie Matéria et se fascine immédiatement pour le vaste domaine des métiers d’art. C’est le début d’une belle aventure qui l’a mené à devenir copropriétaire de son propre atelier de joaillerie!

Au fil de ses trois ans d’études en Techniques de métiers d’art, profil Joaillerie au Cégep Limoilou, Erick a eu l’opportunité de mettre à profit sa créativité en travaillant les métaux et les pierres précieuses, principaux matériaux d’un artiste-joaillier. Mais qu’a-t-il apprécié également de sa formation?

« La qualité de l’enseignement ainsi que l’ambiance conviviale et d’entraide avec mes camarades de classe et les enseignants. Ces derniers sont très présents et toujours disponibles pour nous aider et enrichir nos connaissances, et ce même après la formation. Je suis d’ailleurs encore en contact avec l’École de joaillerie de Québec, qui dispense la formation technique en collaboration avec le Cégep Limoilou, même plus de dix ans après avoir diplômé! », nous précise Érick.

À la suite de ses études, Érick a tout d’abord travaillé en bijouterie pour se faire la main et acquérir le plus d’expérience possible : « Cependant, je m’occupais essentiellement de la réparation des bijoux, je faisais donc rarement de la création, alors que c’est ce que je préférais. Je me suis rendu compte au fil du temps que la plupart des gens ne connaissent pas vraiment la joaillerie. Ils ne savent pas qu’ils ont la possibilité de faire fabriquer ou modifier un bijou selon leur goût. Les grosses compagnies font des pièces presque toujours pareilles. Les innovations sont pour ainsi dire inexistantes et parfois la qualité des bijoux que je devais réparer était vraiment exaspérante!  Les gens veulent souvent des bijoux en or avec diamants ou cubiques, mais il y a tellement plus que l’on peut faire! », souligne le joaillier.

Ces constatations l’ont ainsi amené à vouloir démarrer sa propre entreprise. « Pour ma part, je voulais créer des bijoux originaux et de qualité. J’ai rencontré mon associée à la bijouterie où l’on travaillait à ce moment-là et nous avons eu tant de plaisir à collaborer que nous avons décidé de nous lancer en affaires. Nous avons ainsi ouvert notre atelier, Le Lys blanc, en janvier 2020. En plus de la gestion de l’entreprise, de l’accueil et du service à la clientèle, nous faisons la création, la réparation et la modification de bijoux. Nous nous occupons également du changement de pile de montres, des ajustements de bracelet de montre ainsi que de la réparation de monture de lunettes. Ma formation en Techniques de métiers d’art fut très précieuse, car elle m’a permis d’acquérir des acquis en gestion qui me sont utiles au quotidien tout en développant la maîtrise de mon art. La dernière chose que l’on veut lorsqu’on travaille sur les bijoux des clients, c’est de faire des erreurs. Chaque bijou a une grande valeur pour son propriétaire et si on ne contrôle pas bien la flamme de notre chalumeau ou si on ne connait pas les propriétés des pierres ou des métaux, il est facile de fondre ou de briser quelque chose. Donc je le répète, la formation est essentielle! », conclut Érick.

Félicitations pour ce bel accomplissement Érick et longue vie à l’atelier Le Lys blanc!

Catherine Dallaire

Conseillère en communication

Direction des communications et du développement institutionnel