Rosalie Aubé en a fait du chemin depuis l’obtention de son DEC en Techniques de diététique en 2017! De l’université à un séjour de coopération international au Sénégal, d’un milieu de travail à un autre au sein des établissements du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de Chaudière-Appalaches, elle a pu ajouter plusieurs cordes à son arc! Bien préparée par ses trois ans d’études collégiales, elle a su relever tous les défis professionnels qui se sont présentés à elle. Découvrez son parcours avec nous, on vous réserve même une surprise pour la fin!

"Par où commencer ? Au départ, j’ai choisi la diététique parce que j’adore manger et découvrir de nouveaux aliments, de nouvelles recettes. J’ai également besoin de concret et je ne me voyais pas dans un programme préuniversitaire. J’avais beaucoup aimé mes cours de secondaire 3 où l’on aborde le système digestif et où l’on avait effleuré le sujet de la nutrition. Je me suis donc inscrite dans le programme et j’ai découvert un monde tellement passionnant.  

J’ai aimé y comprendre le rôle des nutriments dans l’organisme, défaire les mythes en nutrition et expliquer pourquoi il s’agit d’un mythe. Je trouve tellement intéressantes toutes les réactions physico-chimiques qu’on retrouve dans les aliments et qui font qu’un muffin va être moelleux ou dur comme une roche!

J’ai débuté un BAC en nutrition après mon DEC et c’est pendant mes études universitaires que j’ai participé à un projet de coopération internationale d’une durée de 6 mois au Sénégal.  Le projet était relié à la nutrition, ce qui m’a permis de confirmer que c’était le domaine dans lequel je souhaitais évoluer.

De retour au Québec, j’ai débuté comme technicienne en diététique en nutrition clinique pour le CISSS de Chaudière-Appalaches, principalement à l’Hôtel-Dieu-de-Lévis. J’ai conjugué m mes études au baccalauréat et mon emploi de technicienne pendant quelques années. J’ai également obtenu un poste d’assistante-chef-technicienne en diététique, où j’ai découvert le monde de la gestion. Après mon BAC, j’ai débuté comme nutritionniste au soutien à domicile, toujours au CISSS, puis je suis devenue nutritionniste clinicienne dans un CLSC avec la clientèle jeunesse et les femmes enceintes en situation de précarité."

Une carrière alliant alimentation et relation d’aide

"Mon travail consiste à rencontrer ces différentes clientèles et évaluer leur état nutritionnel. Nous discutons de leurs habitudes alimentaires, je leur propose différentes recommandations en fonction de leur portrait et j’assure le suivi de leur dossier. Ce que j’apprécie particulièrement de mon travail, c’est la relation d’aide qui se développe dans les consultations individuelles. C’est intéressant quand le patient est à l’écoute de tes conseils, qu’il les met en application et qu’il voit des résultats.

Dans mon travail, une des principales qualités recherchées est l’autonomie, car il faut planifier ses journées et ses interventions seules. Il est également important d’avoir une bonne capacité à influencer et à mobiliser ainsi qu’une bonne capacité d’adaptation comme nous rencontrons différents types de clientèle. Il faut être empathique afin d’adapter les recommandations à chaque individu."

Un DEC technique : la parfaite préparation vers l’université et le marché du travail

"La formation au Cégep Limoilou m’a bien préparée pour le marché du travail, car elle demande de la rigueur et de l’exactitude. Les qualités professionnelles sont également évaluées et valorisées, ce qui aide à se préparer à l’entrée sur le marché du travail. J’avais des connaissances, mais surtout des compétences! Je crois également que le volet gestion de la technique permet de développer sa capacité d’adaptation, une qualité très importante lorsque l’on débute notre carrière et que l’on intègre un nouveau milieu.

Ce que j’ai le plus apprécié au Cégep Limoilou, c’est la disponibilité des professeures. La majorité des enseignants que j’ai eue avait notre succès à cœur et souhaitait réellement notre réussite.

Une chose que j’ai particulièrement aimée, c’est l’aspect « familier » du Cégep. Avec l’atrium, on y entre et on se sent bien. Le campus est plus petit que la majorité des Cégeps et je trouve que ça le rend chaleureux/moins intimidant. ‘’

Rosalie a d’ailleurs tellement aimé son parcours chez nous qu’elle conjugue désormais sa carrière à une charge d’enseignement en Techniques de diététique au Cégep Limoilou! ‘’ Être enseignante est un métier tellement valorisant! J’apprécie beaucoup quand les étudiants participent aux cours, sont intéressés, posent des questions. Je trouve que c’est un lien privilégié qui se développe dans ces moments. J’aime également les voir progresser et les aider à développer leurs savoirs et leurs compétences."

Nul doute qu’avec son expérience et son regarde actuel sur le terrain, Rosalie est une enseignante des plus intéressantes!