Chaque année, depuis plus de dix ans, le Cégep organise un concours de carte de Noël destiné aux étudiants et étudiantes en Production 3D et synthèse d’images. Des équipes se forment et travaillent au projet, en dehors des heures de classe, pour proposer des cartes originales. L’une d’elles est choisie pour devenir les vœux officiels de la Direction générale et du Cégep, ce qui fait plutôt bonne figure dans un CV.
Voici la carte gagnante de 2025
Une réalisation de Émile Vézina, Thallia Bourgeois, Louis Villeneuve, Noa Tonnevy, Raphaël Rochon Commeau, Antony Brière, Laurianne Hamel, Jade Pednault-Langis, Jacob Hamel.
L’équipe gagnante a accepté de répondre à quelques questions sur le projet :
D’où est venue l’inspiration ?
« Les bases narratives et visuelles ont été établies par Émile Vézina. Il avait participé au concours l’an passé ; par conséquent, cette année l’idée lui est naturellement venue en tête. Le scénario a ensuite été développé collectivement et enrichi par la préproduction. Nous voulions créer une carte qui sorte de l’ordinaire, tout en mettant en lumière les trois spécialisations de notre programme : Artistes 3D, Animateurs 3D, mais également Artistes VFX, qui étaient généralement moins mis de l’avant. »
Quel est le nombre d’heures de travail derrière ce projet ?
« Ce projet est le résultat d’environ 530 heures de travail collectif. Il a mobilisé au total neuf personnes, avec un noyau central de production — composé de Émile Vézina, Thallia Bourgeois, Louis Villeneuve et Noa Tonnevy — qui a assuré la continuité du développement et la finalisation du projet. »
Pourquoi avoir participé au concours ?
« La participation au concours répondait à plusieurs motivations communes au sein de l’équipe. Le projet représentait l’occasion de travailler sur une production d’envergure, difficilement réalisable seul, et de vivre une expérience collaborative proche d’un contexte professionnel. Il permettait également d’explorer différents rôles et étapes du pipeline de production, de mettre en valeur les forces du programme et d’expérimenter des styles visuels plus audacieux. Pour plusieurs membres, il s’agissait aussi d’une opportunité de produire une pièce significative pour leur portfolio, tout en sortant du cadre habituel des projets de cours. »
Quelles sont les raisons d’avoir formé l’équipe (les membres, leurs rôles) ?
« La formation de l’équipe visait avant tout à structurer une production ambitieuse. Un noyau de création s’est rapidement constitué, réunissant des membres habitués à collaborer ensemble et capables de produire efficacement dans un style ciblé. Dans le but de couvrir l’ensemble du pipeline de production, l’équipe s’est ensuite élargie afin d’intégrer des compétences complémentaires, regroupant des artistes issus de différentes spécialisations.
L’équipe était composée de neuf équipiers :
- Émile Vézina (directeur artistique, artiste 3D et rigging)
- Thallia Bourgeois (préproduction, concept art d’environnement, layout, set dressing, éclairage et montage audiovisuel)
- Noa Tonnevy (artiste VFX)
- Louis Villeneuve (animateur 3D et artiste d’effets 2D)
- Raphaël Rochon Comeau (animateur 3D et artiste 3D)
- Antony Brière (artiste 3D et rigging)
- Laurianne Hamel (artiste 3D)
- Jade Pedneault-Langis (concept art de personnage)
- Jacob Hamel (rigging)
Cette structure a permis de couvrir l’ensemble des besoins du projet et d’assurer une production cohérente jusqu’à la livraison finale. »
Quelle a été votre stratégie pour réussir à mener le projet à terme, en parallèle avec votre session ?
« La stratégie principale a été de commencer le projet le plus tôt possible. Avant même l’annonce officielle du concours, l’équipe avait déjà décidé d’entamer la production. Dès la fin de la session précédente, le travail a débuté, ce qui représente environ sept mois de développement, en parallèle des cours, du travail et des obligations personnelles de chacun.
Un tableau de production a également été mis en place afin de structurer les tâches et de suivre l’avancement du projet. Bien que cette méthode ait nécessité des ajustements en cours de route, elle a permis de maintenir une vue d’ensemble sur la production et d’assurer la finalisation du projet. »